Un exemple de projet éco-politique

En ces temps politiques troublés, nous nous interrogeons.

La politique n’est clairement pas du ressort de CHIZZ mais en tant que concepteurs de solutions informatiques sur mesure, il nous arrive parfois d’élargir nos réflexions et d’avoir des idées aussi sur la transition écologique. Rien que ça !
Alors pourquoi ne pas les partager, en espérant qu’elles puissent inspirer le nécessaire débat national.

Bien sûr, nous ne détenons pas LA vérité, il s’agit simplement de livrer notre réflexion.

Nous constatons tous un accroissement de la pauvreté, cependant on ne cesse de nous dire que la richesse produite est toujours plus importante. On veut bien mais du coup, où est cette richesse ?

Il appartient aux politiques de répondre à cette question, mais de notre coté, nous notons que des solutions émergent.

Les SCOPS, par exemple.

Une société coopérative et participative (SCOP), parfois également appelée « société coopérative ouvrière de production » ou « société coopérative de travailleurs »¹, est en droit français, une société commerciale constituée en société anonyme, société à responsabilité limitée ou société par actions simplifiée qui se distingue des sociétés classiques par une détention majoritaire du capital et du pouvoir de décision par les salariés.

Voilà un modèle qui semble être intéressant et qui devrait être encouragé par les pouvoirs publics.

En tant qu’entreprise et citoyens, nous subissons constatons régulièrement la complexité et la lourdeur de notre administration avec parfois un cruel manque d’efficacité.

Quel est réellement l’origine de ce manque d’efficacité ? Est-ce un manque de moyens humains ou un manque d’outils permettant d’automatiser les tâches les plus fastidieuses ? Ne serait-il pas possible de concentrer le personnel administratif sur les cas vraiment complexes ?
De notre point de vue, le principal frein semble être lié à la complexité des règles à appliquer. Ne faudrait-il pas dépoussiérer tout ça ?

Nous avons eu il y a quelques temps un choc de simplification, mais ce n’est hélas pas suffisant.

Il y a besoin d’une ré-écriture en partant de zéro de la plupart des réglementations tout en gardant à l’esprit le principe KISS présenté dans un précédent article du blog.
Il ne devrait pas être nécessaire de faire appel à un expert pour comprendre la loi.

Soyons clairs, il ne s’agit pas de payer moins d’impôts, bien que nous ne soyons pas contre mais déjà de savoir exactement et simplement combien on va en payer.

D’ailleurs, réduire le nombre d’impôts serait déjà intéressant. Un impôt unique sur les sociétés ? un impôt unique sur le revenu ?

Nous ne sommes pas économistes mais il nous parait évident que si l’impôt était simple et compréhensible par tous, il serait déjà plus juste et mieux accepté. Non ?

Il est clair que la planète va mal, c’est un sujet politique, mais aussi technique. Alors laissons la politique aux experts et voyons un peu la technique car chez CHIZZ, nous aimons ça :

Nous pensons qu’il manque un plan sérieux et ambitieux à même de répondre aux besoins actuels et futurs.

Bien sûr, nous ne résoudrons pas le problème écologique uniquement en France et en quelques mois, cela va de soit.
Mais avoir une idée de ce que l’on veut faire à moyen et plus long terme pourraient déjà rendre les réformes nécessaires acceptables par la population.

Allez, c’est parti, rêvons (un peu) :

L’agriculture

Quelques initiatives de fermes verticales pointent le bout de leur nez sur la planète, comme par exemple en France,  Agricool .
Les rendements par surface pourraient être très largement démultipliés pour de nombreuses cultures.
Correctement effectué, il n’y aurait plus besoin de pesticides et plus aucune trace de pollution ou de perturbateurs endocriniens dans la nourriture produite ! Intéressant, non ? Attendez…

• Consommation d’eau divisée par beaucoup,
• non dépendance aux conditions météorologiques,
• suppression de la saisonnalité (des emplois, de la production, des revenus et dépenses),
• maîtrises et prédictions des volumes.

Vous en voulez encore ?

L’agriculture ne sert pas qu’à l’alimentation humaine… et si on cultivait du coton de cette manière ? et si on nourrissait ainsi les animaux d’élevages en hiver ?

Certes, toutes les plantes ne sont pas (encore) cultivables de cette façon mais les surfaces gagnées pourrait être habilement réutilisées pour leur production.
On pourrait aussi envisager de reboiser, intelligemment, une partie de ces terres, ce qui participerait au stockage du CO2 et favoriserait la bio-diversité.

Si nous avons du bois localement, ne serait-il pas intéressant de s’en servir pour construire des habitations, permettre de rentabiliser l’entretien de ces forêts et ainsi recréer de l’emploi non délocalisable ?
Nous n’évoquerons pas les avantages des constructions en bois qui s’en sortent très bien en terme d’efficacité énergétique. On notera que des immeubles de plusieurs étages on déjà été construits, c’est donc déjà possible.

D’accord ce n’est pas trop sexy, mais nos poubelles représentent … une mine d’or (et d’autres minerais).

Alors oui, il semble que le tri des matières recyclables ne soit pas évident, notamment dans le cas de nos produits technologiques.

Une piste à creuser : que donnerait un téléphone portable pillé en petits morceaux dans un four (solaire) qui chaufferait petit à petit ?
les différents matériaux ayant des températures de fonte différentes, on devrait pouvoir récupérer tous les matériaux les uns après les autres.
On se retrouve donc avec des mines de matériaux rares et couteux dans nos poubelles. Au passage on récupère aussi la ferraille et le plastique, ce qui peut resservir aussi.
Bien sûr il faudrait également controller les gaz s’échappant de cette cuisson, on pourrait sans doute les condenser et récupérer d’autres éléments intéressants…

On entend régulièrement parler de l’impression 3D, qu’attend t’on pour avoir de petites usines réparties sur le territoire pour produire toutes les petites choses du quotidien ?
S’il est impensable d’installer une chaine de production de porte-savon en plastique (par exemple) dans chaque village, il est tout à fait possible d’en faire produire à des imprimantes 3D.
Il ne s’agit pas de fabriquer des objets complexes, mais juste des éléments simples de la vie de tous les jours.
L’avantage ? Production locale, emploi local, recyclage local (en combinant avec le paragraphe précédent)

Le sujet est vraiment complexe, sans doute trop pour être traité dans un article, mais une piste intéressante serait d’arrêter de faire rouler 1500 kilos de ferraille pour transporter 1 personne.
Il serait intéressant de voir se développer de petites voitures vraiment simples et peu couteuses.
Pour les quelques kilomètres de trajets quotidiens que font la plupart des citadins, le chauffage, la clim, 7 places, une vitesse maximale de 192.3km/h et un GPS sont-ils vraiment nécessaires ?
Si au lieu de déplacer 1500kilos, on en déplace que 300 … on consommera moins d’énergie, c’est mathématique.
Par contre, ça ne fonctionnera que si le coût est faible, personne ne mettra 20.000€ dans une mini-voiture, par contre à 3 ou 4000€ …

Il est assez évident qu’il faut isoler ! C’est tellement évident que c’est un non sens de ne pas lancer une grande politique nationale d’isolation.
C’est cher ? OK, on supprime la TVA et les charges sur tous les emplois liés à l’isolation.
C’est encore trop cher ? On crée des prêts à taux zéro, l’économie des dépenses de chauffages permettant de payer le prêt à coût constant, c’est transparent au début et super quand le prêt est terminé.
Et surtout, SURTOUT, on rend ça possible facilement au niveau des copropriétés. Au passage, pour isoler le pays, il va falloir de la main d’œuvre…
À noter aussi que les chauffe-eaux solaires sont très utilisés dans de nombreux pays pauvres … quand on voit des prix en France plusieurs dizaines de fois supérieurs à ce qui se pratique en Chine, on peut se poser des questions.

La production d’énergie est un vrai souci. On a vu comment réduire le besoin, mais ne nous leurrons pas, jamais dans l’histoire de l’humanité la consommation d’énergie n’a diminué globalement.
Autant partir du principe qu’elle va augmenter et que par conséquent, il faudra en produire plus.
Alors en France nous avons du nucléaire vieillissant. Il est assez étrange d’assister à des débats sur la fermeture de ces centrales. Elles sont construites, autant les exploiter jusqu’à la fin de leur potentiel.
Et en attendant leur fermeture, on se concentre sur la création de moyens de production renouvelables.

Éolien flottant

Ce n’est pas notre métier, donc nous avons un peu de mal à définir les rentabilités, mais à priori l’éolien flottant possède un fort potentiel et un avantage intéressant : pouvoir être installé hors de portée de vue.
À défaut d’en installer immédiatement, il serait judicieux d’accélérer la recherche autour de ce genre de technologie. Une fois fiable, la construction et le MCO créerait des milliers d’emplois sur les côtes.

Nucléaire

Il est malheureusement peu probable que le renouvelable puisse suffire à combler tous nos besoins entre la fin des centrales nucléaires classiques et le démarrage des premiers réacteurs à fusion (si si on y croit).
Là encore plusieurs pistes devrait sérieusement être envisager, le nucléaire au thorium ou au plutonium, dont les réserves naturelles de l’un et déjà constituées de l’autre sont conséquentes.

Solaire

Les centrales photo-voltaïques … pourquoi pas, avec la problématique de la nuit et du recyclage des panneaux solaires.
Une piste à explorer serait le solaire thermique, des champs de miroir (technologie maitrisée depuis quelques millénaires) qui font chauffer un liquide quelconque qui bout et fait tourner un alternateur …
C’est assez simple donc peu cher, a priori facilement recyclable et ça permet d’utiliser des surfaces inutilisables actuellement comme les déserts. Mais c’est vrai qu’en France, niveau désert, on est pas très fourni.
Enfin, on a bien de grandes zones vides qui entourent des centrales nucléaires et qui en plus possède déjà des alternateurs et toute l’infrastructure de transport d’électricité …

Conclusion

Voila quelques idées qui, on l’espère, donneront matière à réfléchir aux gens qui ont les moyens de faire quelques choses. Nous espérons également que vous avez pris du plaisir en lisant cet article, un peu en décalage avec notre domaine principal.

Dans le pire des cas, nous, nous aurons rêvé d’un monde meilleur.